mardi 11 octobre 2011

Il fait chaud
Ce matin tu viens de partir
Et mon cœur sue en ton absence
De cette épreuve qui commence
De ne plus te voir me sourire
Je suis seul et la ville suinte
Et personne n'entend ma plainte
Je suis seul et je voudrais fuir

Il fait morne
Que tu es loin de moi, ma femme!
Et mon cœur compte en ton absence
Les jours, qu'il met sur la balance
Sont-ils trop lourds pour notre flamme?
Et mêm' la ville qui se colore
Froissée de feuilles d'arbres morts
Et mêm' la ville pleure ton âme.

Il fait gris
C'est long tu sais ce purgatoire
Et mon cœur pleut en ton absence
Il bat, mais il souffre en silence
Il se languit de te revoir.
Noyé d'ennui de cet exil,
Dans les rues trempées de la ville
Noyé d'ennui, s'éteint l'espoir

Il fait froid
J'en ai assez de ce calvaire
Et mon cœur doute en ton absence:
Pourquoi prolonger ses souffrances,
Viendra-t-elle un jour la lumière?
Gèle la terre, craque la glace
Ville en bouillie de neige grasse
Gèle la terre, tremblent mes vers

Il fait jour
Déjà tu m'accompagnes en rêve
Et mon cœur chante en ton absence
Il sent renaître la romance
Il sait bientôt que tout s'achève
La ville rit et s'émerveille,
Danse et resplendit au soleil
La ville rit et se relève.

Il fait beau
Demain tu vas me revenir
Et mon cœur crie son impatience
Il se demande à quoi tu penses
Et t'imagine, et te désire
Tout se prépare pour notre étreinte
Sourire aux larmes, ville repeinte
Tout se prépare pour t'accueillir!


titre: Il fait chaud
lieu: Warszawa-Bydgoszcz, Paris
date: fév.-oct. 2011
auteur: µ! - François Guillon
catégorie: poésie